L’antifouling est un produit couramment utilisé dans la marine. Cette couche de protection sert surtout à empêcher les algues et les mollusques de s’agglutiner sur la coque. Constitué essentiellement de biocide, ce produit crée la controverse. D’autres alternatives à cette méthode expéditive existent.
La résine contenant du cuivre pour remplacer l’antifouling
L’application d’une couche de résine contenant du cuivre permet d’éloigner les petits invertébrés marins. La poudre de ce métal évite également les algues de s’agglutiner. Cette méthode existe depuis longtemps. Dans le passé, des plaques de cuivre étaient fixées sur la carène pour éviter à toutes les formes de salissure de s’incruster. Actuellement, le produit à pulvériser sur la coque immergée est à base de résine bicomposante.
Le film autocollant siliconé contre les bestioles marines
Un film autocollant en vinyle évite aux organismes marins d’élire domicile sur la coque. Avec cette couche de protection totalement lisse, les mollusques et autres animaux marins auront beaucoup de mal à adhérer à la surface. Puis, cette coque glissante améliore légèrement la vitesse du bateau. Le film en question doit être posé par un professionnel. Il est non réutilisable, mais résiste bien à l’oxydation marine et aux ultraviolets. Cela dit, la tenue dans le temps de ce type de protection encore récent reste encore à connaitre.
D’autres méthodes alternatives aux biocides
Le nettoyage à flot consiste à laisser la coque dans son état naturel et la laver régulièrement sans la sortir de l’eau. Un système de rouleaux similaires à celui du lavage automatique existe actuellement. Il suffit de passer le bateau sur la structure correspondante toutes les trois semaines et le tour est joué. Pour un bateau qui reste à quai pour une longue durée, la pose d’une bâche de protection sous la carène reste une solution efficace. Dernière trouvaille : la protection par ultrason apporte ses fruits. Une sonde émettant une certaine vibration est à placer contre la coque.
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